LE JAPON đŸ‡ŻđŸ‡” les bandes dessinĂ©s

Les bandes dessinées (ou romans graphiques)


LE PRINTEMPS DE SAKURA* ⚱
(Vents d’Ouest – 2022) de Marie Jaffredo

ThĂšme : deuil, famille

🌾 La magnifique et touchante histoire d’une fillette de 8 ans, Sakura, qui vit seule à Tokyo avec son papa français. Sa maman, japonaise, est morte quand elle avait 5 ans.
Elle dois passer les vacances scolaires chez sa grand-mĂšre japonaise qu’elle n’a pas revue depuis le dĂ©cĂšs de sa mĂšre. Elle ne s’en souvient plus.
Ces 2 personnages vont se rapprocher et la mamie (obaa) va apporter beaucoup Ă  cette petite fille, pour combler ce vide en elle.

Je comprends tellement les personnages Ă  travers ma fille, ma petite Fleur, de bientĂŽt 8 ans, qui a perdu son papi au mĂȘme Ăąge que Sakura a perdue sa maman. Bien sĂ»r un grand-pĂšre, ça ne crĂ©e pas le mĂȘme vide qu’une maman pour un enfant, mais c’est tout de mĂȘme un deuil compliquĂ©.

Au delĂ  de ça, la BD nous plonge dans un village du Japon, et c’est trĂšs plaisant. Les plats de la mamie m’ont tellement donnĂ© faim !!!

Attention pour l’ñge de la lecture, le dĂ©but de l’histoire peut-ĂȘtre perturbant pour les enfants sensibles. Le corps de la maman allongĂ©e peut ĂȘtre une image marquante.

Sakura, 8 ans vit Ă  Tokyo. Depuis le dĂ©cĂšs accidentel de sa maman quelques annĂ©es auparavant, la fillette n’arrive pas Ă  surmonter son chagrin. ObligĂ© de s’absenter quelques semaines pour raisons professionnelles, son papa, français d’origine, dĂ©cide de la confier Ă  sa grand-mĂšre japonaise. Mais les premiers moments avec cette aĂŻeule vivant de façon traditionnelle au rythme de la nature, plongent l’enfant dans un dĂ©sarroi encore plus grand ! Pourtant, contre toute attente, ce sĂ©jour va profondĂ©ment transformer Sakura
 Le temps d’un printemps auprĂšs de Masumi, aussi douce que joyeuse, la fillette dĂ©couvrira en elle des ressources insoupçonnĂ©es, lui permettant de dĂ©passer le drame, et de s’ouvrir de nouveau Ă  la vie. Cette rĂ©surrection passera par l’éveil de ses sens et la dĂ©couverte de plaisirs simples : la pĂȘche aux coquillages, la saveur des dorayakis, la sensation du sable chaud, le chant des roseaux, les senteurs du jardin, l’air de la mer, les rencontres avec les villageois ou encore la compagnie affectueuse d’un chat l’aideront Ă  passer le cap de la rĂ©silience



LES DAMES DE KIMOTO* 🌾
(Sarbacane – 2022) de Cyril Bonin, d’aprĂšs le roman de Sawako Ariyoshi

👘 3 gĂ©nĂ©rations, 3 femmes, 3 Ă©poques du Japon. Le monde a tout de mĂȘme bien changĂ© et bien Ă©voluĂ©. C’est en lisant ce genre de rĂ©cits que nous prenons conscience de la chance que nous avons de vivre en cette Ă©poque oĂč les femmes ont le choix de vivre et de dire ce qu’elles veulent.
Ce n’est malheureusement pas encore le cas partout. Mais nous avons cette chance. Prenez-en conscience.
Cette adaptation graphique en bande dessinĂ©e est magnifique et les illustrations sont sublimes. J’ai beaucoup aimĂ©. Je l’ai dĂ©vorĂ© en une soirĂ©e.

🏯 D’aprĂšs le roman de Sawako Ariyoshi. « Le mont Kudo Ă©tait encore voilĂ© par les brumes matinales de ce dĂ©but de printemps. La main serrĂ©e dans celle de sa grand-mĂšre, Hana franchissait les derniĂšres marches de pierre menant au temple Jison. L’Ă©treinte de la main autour de la sienne lui rappelait que, maintenant qu’elle allait ĂȘtre admise comme bru dans une nouvelle famille, elle cesserait d’appartenir Ă  celle oĂč elle avait vĂ©cu les vingt annĂ©es de son existence. » À travers le rĂ©cit des amours, des passions et des drames vĂ©cus par trois femmes de gĂ©nĂ©rations diffĂ©rentes, Les dames de Kimoto dresse un tableau subtil et saisissant de la condition fĂ©minine au Japon depuis la fin du XIXᔉ siĂšcle.


ONIBI – Carnets du Japon invisible* ⛩
(Issekinicho – 2016) de Atelier SentĂŽ

đŸ‘č Je viens de dĂ©vorer cette BD ce matin, Ă  peine revenue de la mĂ©diathĂšque oĂč je l’ai rĂ©servĂ©.
Ça fait longtemps que je voulais la dĂ©couvrir, et je ne suis pas déçue. J’ai beaucoup aimĂ©.

đŸŽžïž DĂ©jĂ , j’aime les illustrations.
Mais j’aime surtout cet univers mystĂ©rieux et sombre du Japon, avec ses lĂ©gendes, ses yƍkais
 vu par deux jeunes français, un peu tĂ©mĂ©raires, mais pas totalement non plus. Ils se retrouvent embarquĂ©s dans une chasse aux yƍkais Ă  cause d’un Ă©trange appareil photo. đŸ“·

CachĂ©s au bord d’un sentier de campagne ou Ă  l’ombre d’un temple, les esprits japonais, renards, tanuki et autres yokai guettent le voyageur Ă©garĂ© dans l’espoir de lui jouer des tours. CĂ©cile et Olivier, fraĂźchement installĂ©s en bordure de la mer du Japon Ă  Niigata, achĂštent un vieil appareil un peu spĂ©cial censĂ© imprimer ces esprits sur la pellicule. Dans leur quĂȘte pour les prendre en photo, ils dressent le portrait d’un Japon en Ă©quilibre entre deux mondes.


TOKYO MYSTERY CAFÉ – Tome 1 : La disparue d’Akiba*
(Dupuis – 2024) de Atelier SentĂŽ

đŸ—Żïž J’avais repĂ©rĂ© cette bande dessinĂ©e lors de sa sortie en janvier dernier, et je n’ai pas dĂ» attendre trĂšs longtemps pour la dĂ©couvrir grĂące Ă  la mĂ©diathĂšque prĂšs de chez moi, qui l’avait repĂ©rĂ© Ă©galement.

đŸ“Č La lecture nous plonge au cƓur du quartier d’Akihabara, ce quartier de Tokyo oĂč l’ont trouve des tas de boutiques d’électronique, de jeux vidĂ©os, mais aussi de manga et figurines.
Lors de notre premier voyage, notre hĂŽtel Ă©tait dans ce quartier, et nous sommes allĂ©s dans ce sous sol en-dessous du pont ; le Radio Center. Nous sommes peut-ĂȘtre passĂ©s devant ce restaurant qui a inspirĂ© le Mystery Café 

đŸ€– Une sacrĂ©e aventure pour ce jeune français ! Assez incroyable mĂȘme.

đŸ—ŒTout juste arrivĂ© au Japon, Nahel, aspirant mangaka, est dĂ©boussolĂ© par sa dĂ©couverte de Tokyo. S’il a aisĂ©ment trouvĂ© un logement, intĂ©grer un atelier d’auteur ou une maison d’Ă©dition lui apparaĂźt vite comme un dĂ©fi insurmontable. Et lorsque sa mystĂ©rieuse voisine se fait enlever et qu’il est lui- mĂȘme pris en chasse, il va dĂ©couvrir un tout autre aspect de la capitale nippone. Ses mĂ©saventures vont l’amener Ă  rencontrer Soba, une jeune collĂ©gienne un peu en marge et un Ă©tonnant patron qui offre Ă  celui qui pousse la porte de son restaurant les meilleurs plats nippons et ses services de dĂ©tective…
MalgrĂ© lui, il va partir Ă  la recherche de l’inconnue disparue. Mais la dĂ©couverte de la vĂ©ritable identitĂ© de la victime va plonger Nahel et ses nouveaux amis dans un univers impitoyable dont ils ne soupçonnaient pas l’existence.


TOKYO HOME* 🚃
(Kana – 2010) de Thierry Gloris et Cyrielle

đŸ—Ÿ J’ai beaucoup aimĂ© cette BD-manga pleine de fraĂźcheur.
Une bande dessinĂ©e sans couleur, pour les adolescentes, et pour celles qui l’ont Ă©tĂ©.
Au dĂ©part, nous sommes totalement plongĂ©s au Japon avec cette jeune fille, qui dĂ©barque Ă  l’aĂ©roport de Narita sans rien connaĂźtre du Japon, pour rejoindre son pĂšre qu’elle ne connaĂźt que trop peu. Puis elle s’acclimate petit Ă  petit et les sujets de prĂ©occupations ne sont plus d’ordre culturel mais plutĂŽt adolescent et dĂ©couverte du monde des grands.
Une BD trÚs sympa et une héroïne trÚs attachante.

🏣 Suite Ă  une dispute avec sa mĂšre en France, Julie Wallon trouve refuge au Japon, chez son pĂšre, Jean-Raymond Wallon, qu’elle connaĂźt peu. En effet, il s’est sĂ©parĂ© de la mĂšre de Julie, il y a plus de dix ans et s’est exilĂ© dans la foulĂ©e au pays du Soleil levant. Elle ne le connaĂźt que par photos et conversations tĂ©lĂ©phoniques. Julie dĂ©barque donc Ă  Tokyo avec un regard ingĂ©nu et utopique. Elle ne connaĂźt de l’archipel que ce qu’elle en a lu dans les mangas et vu Ă  la T.V. Une fois le contact (difficile) rĂ©tabli avec son gĂ©niteur, le premier dĂ©fi pour Julie sera l’apprentissage de la langue…


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